Vos derniers concerts

Hier:
HORSKH: metal indus local, trop de basses...
BLOCKHEADS: en voilà qui ne s'assagissent pas avec le temps... avec un son suffisamment clair pour qu'on comprenne bien tout ce qui se passe... hallucinant de brutalité
GODFLESH: ah ben c'est sûr qu'avec la 8 cordes ça nous fait un son triple épaisseur... comme si c'était nécessaire...  si je voulais faire mon chieur je dirais qu'il y avait un peu trop de morceaux du dernier album, mais c'est le jeu... grand concert quand même, et dans une toute petite salle qui plus est.

C'était où ?

Belfort, festival Impetus. La suite ce soir.

Roadburn 2015

Jeudi 9 avril

Subrosa:
Confirmation de leur splendeur

Floor:
Sympa sans plus

Primitive Man:
Mastoc et primitif. Chiant au troisième morceau.

Russian Circles:
Post-Isis. Qui en a besoin?

Thou:
Grosse, grosse claque même si la fin tire un peu en longueur.

Ken Mode:
Sec comme un coup de trique qu'on se prend direct dans la tronche.

Goatwhore:
Parodie de groupe de BM. Pourtant sur (1?) album ça tient la route. I want my Soilent Green back!

Bongripper:
ZZZZzzzzzz...

Vendredi 10 avril

Steve Moore:
Tangerine Dream meets Jean-Michel Jarre. Génial!

Fields Of The Nephilim:
ananas, la grosse claque! Et pourtant aucun extrait de 'Zoon'! Je vais virer goth si ça continue (à mon âge!...)

Robert Hampson:
Du peu que j'ai capté c'est un peu Final 2 le retour. Sympa sans plus.

Wardruna:
Et l'an prochain Tri Yann au Hellfest c'est ça?!

The Heads:
Gros délire psyché complètement halluciné. Super!

Enslaved:
Ils m'ont fait oublier leur prestation nullissime du dernier Hellfest. Beaucoup de vieux morceaux, ça explique.

Samedi 11 avril

Claudio Simonetti's Goblin:
Se mater Dawn Of The Dead en intégral avec Goblin jouant live, un rêve exaucé!

Acid Witch:
Efficace si on est dans l'humeur...

Tombs:
Un peu Cure en mode BM. Grosse claque live! Avec le chanteur de Batillus aux synthés (uniquement en live?..).

The Heads:
Re-Gros délire psyché complètement halluciné. Re-Super!

Kayo Dot:
What the fuck???

Fields Of The Nephilim:
Confirmation de la veille. Va falloir que je rattrape mon retard.

Urfaust:
Voix insupportable! Je ne peux vraiment pas!

Coltsblood:
Salle trop blindée pour tenir longtemps, mais c'est bien efficace sur scène.

Zombi:
Un chouilla en dessous de ce à quoi je m'attendais. Bon délire quand même.

Un pote qui était au Roadburn m'a dit que ce qu'il avait préféré c'était Salem's Pot et Monolord. Pourtant le gars est pas spécialement fan de doom. Et The Heads, aussi.



Jeudi:

MOODIE BLACK: je découvrais. Assez proche de Dälek sur quelques morceaux mais s'en distingue suffisamment pour rester intéressant. Le chanteur en impose, et contrairement au mec de Dälek qui ne perd jamais son calme, lui hurle et pête régulièrement les plombs.
GUILLAUME PERRET & THE ELECTRIC EPIC: saxophoniste produit par Zorn, ça commençait super bien, mais ça vite dérivé vers du jazz-rock chiant (pléonasme?)
DALEK: pas de guitare sur cette tournée, dommage. Du coup le son, dantesque, était presque trop propre, trop parfait. Mais je chipote, c'était excellent. On a eu droit à un nouveau morceau ultra-lent et aux sonorités aquatiques, pour headbanguer au ralenti.


Hier:
JESSICA 9-3: c'est assez impressionnant de le voir jongler entre sa gratte et sa basse, jusqu'à 5-6 fois sur certains morceaux. Il n'a joué quasi que des morceaux du dernier album. J'aime.
OREGON TRAIL: du post-HxC, rien de révolutionnaire évidemment, mais pas désagréable.
SCALPER: trip-hop bien dark avec un chanteur très très charismatique. Bonne découverte.
UFOMAMMUT: grosse grosse claque, du niveau d'un Yob, pour situer...

le_toine a écrit:Un pote qui était au Roadburn m'a dit que ce qu'il avait préféré c'était Salem's Pot et Monolord. Pourtant le gars est pas spécialement fan de doom.

Normal, alors. Les deux font dans le doom nul.

Apparemment tout le monde ne partage pas ton avis, j'avais lu de bonnes chros... Ne les ayant écouté ni l'un ni l'autre, je n'ai pas d'avis sur la question

Salem's Pot j'ai juste vu brièvement en passant sans aucune envie d'y rester.

Monolord j'envisageais d'y aller mais finalement entre Thou et Ken Mode j'ai préféré glander un peu et grignoter quelque chose, surtout que le dernier extrait du groupe que j'ai tenté m'avait pas marqué du tout.

Mais c'est vrai pour les chros positives, en tout cas pour Monolord.

Je pense à un truc tout à coup : y avait Undersmile au Roadburn, je crois ? tu les as pas vues ?

GY!BE: l'impression laissée par leurs 2 derniers albums se confirme, ils sont devenus un groupe de rock... faut dire qu'avec 2 violons et violoncelles en moins, forcément les guitares sont plus prépondérantes... alors c'est toujours du Godspeed, tout en montées épiques, en explosions jouissives et en ambianteries drones, ils le font toujours mieux que quiconque, et toujours avec un son dantesque, mais c'était mieux  je préférais avant, voilà.

Soirée black du monde,
Moribund Oblivion : black ? METAL de Turquie, tout ce que je déteste dans le métal, quand on joue les méchants alors qu'on sort qu'un tas d'harmonies pop déguisées. Faites du goth rock.

Black crucifixion : black lapon, pas mal torturé avec un chanteur charismatique malgré ses airs premiers de conseiller AXA, on entendait surtout la batterie, dommage, pas sur que sur album ça donne grand chose, mais vais aller écouter au cas où.

Negura Bunget : les roumains amputés de 2 membres malades, qui jouaient donc par dessus des bandes, un peu dommage, en tout cas le chanteur est d'une puissance assez incroyable, 100x plus intéressant déjà avec leurs ambiances sylvestres et occultes, mais m'ennuie quand même sur le long.

CELESTE: faut l'avouer, le coup de jouer dans le noir et la fumée, avec les lampes frontales et les stroboscopes, ça fait toujours son petit effet. A tel point que je me demande pourquoi plus de groupes n'ont pas repris la formule. Bref... Contrairement à la première fois il y a quelques années (où j'avais pas compris grand-chose faute à un son pourri), je suis bien rentré dans le trip et j'ai aimé leur posthardcore bien evil avec passages lourds et lents à foison.

Semaine dernière: des mecs du collectif LA NOVIA: folk/drone/DJ Bobo avec cornemuse, vielle à roue, violon et chant (rare) en Occitan. Magnifique.

Ce soir: YONATAN GAT: postmachinmathinstru joué à même le sol au milieu du public. Mais assez original quand même, fluide tout le temps et assez intense par moments
THEE OH SEES: je m'attendais à une boucherie et en fait non: pas assez de morceaux speed. Ils auraient pu se mettre le public dans la poche en ne jouant que des trucs rapides et dansants mais non, chaque tuerie garage était suivie d'un morceau plus lent (et toujours groovy) qui cassait le rythme, sans parler des problèmes techniques récurrents... Ils n'ont donc pas choisi la facilité, c'est tout à leur honneur, mais dommage pour l'intensité.

Samedi dernier AC/DC au stade de France.

Rien à redire d'une setlist qui m'a quand même réservé quelques petits surprises agréables, ni de son interprétation impeccable (non, pas de tempos ralentis du tout), même si on sent que physiquement le groupe (Angus ?) a plus de mal, mais ça date pas vraiment d'hier.

Maintenant, se retrouver avec le même public familial-nostalgique-bourgeois (au prix du billet tu m'étonnes) que celui de la tournée Stars 80, qui soit reste assis tout le long sur son siège, soit se barre une fois le groupe ayant interprété les seuls morceaux connus (en gros Highway To Hell et Hell's Bells), ça laisse quand même une drôle d'impression...

Voivod hier soir au Covent Garden à Eragny-sur-Oise.

Pour une fois, je ne vais pas me plaindre d'être d'astreinte ce week-end à Méru, parce que ça m'a permis de voir ce groupe, une première pour ma part. Et ce concert était tout bonnement mortel. Le groupe avait une pêche d'enfer, Snake en plus d'être un bon chanteur, est un excellent frontman, très communicatif avec le public, et le reste du groupe était tout aussi content d'être là. La set list a été axée sur les titres allant de War and Pain à Angel Rat et bien entendu quelques titres du dernier album Target Earth. Je ne connais pas encore bien la discographie du groupe, - je suis en train de faire mon retard -, mais ce fut une grosse claque en plein face avec un set d'une heure quarante environ et un rappel avec leur reprise d'Astronomy Domine en hommage à Piggy.
Il est peut être regrettable qu'un tel groupe n'ait pu jouer à Paris même, mais la salle était vraiment sympa, pas trop grande et elle n'a pas fait le plein, mais l'ambiance y était excellente et c'est toujours plaisant de voir des groupes dans une telle configuration.

Il y avait une première partie dont je n'ai pas retenu le nom et qui n'était pas du tout ma tasse de thé, même s'ils ont bien chauffé la salle.

C'est quoi le line-up maintenant, du coup ?

Chewy à la guitare, le guitariste qui a repris le flambeau et enregistré Target Earth, je ne sais pas si tu l'as écouté celui-ci, tu croirais que c'est Piggy qui l'a composé.
Snake au chant, Away à la batterie et Rocky à la basse qui remplace Blacky qui est reparti l'an dernier et qui a bien pris sa place.

À voir. Target Earth j'ai pas aimé, mais bon de toute façon de la période post-Forrest y'a que l'homonyme qui me botte vraiment.

Perso, je trouve Snake pas loin d'être insupportable sur scène. Un comble pour un de mes groupes fétiches. Target Earth est peut-être ce qu'ils ont fait de mieux depuis Phobos, bien que bourré de nostalgie, mais j'ai vraiment du mal avec le non-charisme de Snake (vu 2 fois au Roadburn) et ça date pas d'hier apparemment (suffit de mater D-V-O-D-1).

Ce soir:


HEBOSAGIL: DJ Bobo rock from Finland. Les mecs sont jeunes et manquent un peu de charisme mais ils ont quand même réussi à me filer le frisson.


THROAT: DJ Bobo rock from Finland. L'intensité monte clairement de plusieurs crans. Ils te concassent la gueule façon Noxagt (cette basse!) sans pour autant négliger le rock n'roll. Grosse claque.

ARNAUD DE CEA & THE CLOCKWORK WIZARDS: brutal surf from Bordeaux. Alors en fait le brutal surf, c'est un peu comme du surf rock, mais en brutal (étonnant, non?). Les types sont vénères, et on a parfois l'impression qu'il ne reste plus du surf rock que les effets sur la gratte, mais ça envoie.

DAIKAIJU: surf from Alabama. Plus proche du surf traditionnel musicalement mais alors pour le reste c'est du gros délire. Les 3 mecs, masqués, jouent à peu près partout sauf sur la scène, font participer le public de gré ou de force, foutent (littéralement) le feu aux cymbales (les cons! comme si il faisait pas déjà assez chaud dans cette cave) et surtout, surtout, le riffing ne s'arrête jamais. T'en ressors en sueur (la tienne... et celle des autres) et la banane jusqu'aux oreilles.

FIVE PILLS: stoner sans intérêt, mais pas désagréable.

ESCAPE: hardcore sans intérêt, mais pas désagréable.

Un petit bilan du festival Motocultor, même si ça date de trois bonnes semaines, il y avait pas mal de groupes slowendable. Une première pour ma part, si je n'ai rien à dire pour ce qui est de l'organisation concernant les groupes, ça reste encore assez flottant pour le reste. Une troisième scène a été ajoutée à l'entrée du camp, et c'est sur cette dernière que j'ai vu les meilleurs sets du festival.

Vendredi 14 août:

Belenos: après avoir doublé toute la queue histoire de ne pas les râter, j'ai commencé avec ce groupe que j'apprécie pas mal. La set list était pas mal, du bon pagan metal sans le côte fête à la patate, mais ça faisait juste bizarre de voir les bretons sur scène en début d'après midi. Une bonne entrée en matière.

Birds In Row: changement d'ambiance avec ce trio pas mal influencé par Converge qui nous a proposé un set bien énergique. C'est évidemment dans les épanchements convergiens que j'ai plus apprécié le groupe.

Ancient Rites: j'ai vu le début du set des vétérans belges, ce n'était pas trop mal, mais j'ai toujours de mal avec les formations qui jouent avec des samples, notamment la basse. Donc j'ai rapidement lâché l'affaire.

Mars Red Sky: Je découvrais le groupe sur scène, et c'était pas mal, mais avec un gros bémol pour ce qui est du chant du guitariste qui me chagrine pas mal. Mais pour le reste, c'était très appréciable.

Rise of the North Stars: j'ai vu ça de loin, et c'est pas loin d'être insupportable, surtout les passages chorégraphiés.

Solstafir: la première grosse claque de cette journée et du festival. C'était trop court, juste trois quart d'heure, même si j'étais content de voir enfin un de mes groupes préférés. C'est dommage que la setlist était pas mal axée sur les deux derniers albums, mais bon, c'était bien aussi de voir Fjara sans cette chorale d'enfant. Le chanteur guitariste a un charisme énorme, et le groupe a très bien assuré, notamment le nouveau batteur qui est bien plus carré que celui d'origine. 

Admiral Sir Cloudesly Shovel: il n'y avait pas grand monde pour voir les anglais, et ils ont eu bien tord, car c'était tout simplement mortel. Une belle découverte et un poule de luxe de bon esprits des trois musiciens, avec leur humour so british et des compositions du feu de dieu.

Finntroll: j'ai vu ça de loin, les déguisements et tout ce qui va derrière, ça m'a laissé de marbre, j'ai préféré m'installer aux premières loges pour voir une légende.

Pentagram: Quand j'ai vu Bobby arrivé sur scène pour faire les balances avec quelques difficultés pour marcher, j'ai eu peur. Et bien, le Bobby est un sacré showman. Le set des américains a duré un peu moins d'une heure, mais c'était carrément jouissif. Le remplaçant de Griffin s'en tirait pas trop mal, à part sur les soli. Pour le reste, la setlist était pas mal axée sur les deux premiers albums, avec deux extraits du nouvel album, qui s'annonce pas trop mal. Mais foutre diantre, c'était génial de voir All Your Sins et tant d'autres classiques. L'un des moments marquants du festival.

Eluveitie: j'ai entendu de loin, ils ont fini leur set sur leur reprise de Tri Yann. Rien de plus à dire si ce n'est qu'ils sont suisses.

Triptykon: LE concert du festival. Un concert massif avec un groupe qui était assez détendu et content d'être là, à tel point que Tom G Warrior a fait la présentation suivante: " nous sommes Triptikon de Suisse, et nous venons relever l'honneur de notre pays, vu ceux qui viennent de jouer". Le groupe a ouvert sur un Procreation of the Wicked ultra heavy, et nous avons eu le droit à Circle of the Tyrants, ainsi qu'à Messiah pour ce qui est de Hellhammer.

Little Big: le gros what the fuck du festival, une sorte d'électro assez rentre dedans en provenance de Russie avec une naine qui venait chanter. On entendait très bien la fin de leur prestation depuis le camping.

Samedi 15 août, pas forcément la journée la plus intéressante pour moi, j'ai manqué les deux premières salves de groupes.

Glorior Belli: j'ai un peu de mal à comprendre tout le foin que l'on fait sur ce groupe, une sorte de Down avec un coreux qui essaie de faire des vocalises Charlton Heston. Je suis vite parti.

Angelus Apatrida: du thrash tout ce qu'il y a d'efficace, que je n'écouterai pas chez moi, mais qui passait bien avec une pinte de Coreff.

Tankard: première fois que je jette une oreille sur ce groupe, mais comme souvent avec le thrash, ça me traverse l'une sans toucher l'autre. Le chanteur avait un bon esprit et c'est idéal pour prendre quelques par-dessus.

coupe de cheveux afro: première fois aussi, mais je n'en garderai pas trop de souvenirs, car le trio a eu le son le plus pourri de tout les festival.

Bömbers: la bonne claque de cette journée. Abbath de feu Immortal qui s'amuse à reprendre du Motörhead. Ça le fait carrément, d'autant que le mimétisme entre Abbath et Lemmy est hallucinant. C'est assez plaisant dans leur démarche, d'autant qu'ils ont pas mal accéléré les titres, sans doute ce a quoi devait ressembler le trio anglais à leurs débuts. Et puis Abbath est un vrai showman, même s'il n'a fait qu'un fois le crabe.

Carcass: j'ai manqué le début car j'ai fait mon bon samaritain, mais c'était très bon, avec pas mal de classiques et quelques titres du dernier album. Bill Steer est un sacré guitariste.

J'ai refusé de subir Ultra Vomit, autant écouter rires & chansons, car ça ressemble plutôt à ça qu'à un vrai concert de metal.

Death DTA: le groupe hommage à Death, avec Gene Hoglan à la batterie et DI Giorgi à la basse, autant dire que la cellule rythmique était au top. Ils ont trouvé un Shuldiner éco plus, qui fait bien l'affaire, que ce soit au chant qu'à la guitare, l'on regrettera juste que le son des guitares était déséquilibré. Pour le reste, la set list était excellente, piochant dans toutes les périodes de Death. J'étais un peu sceptique sur la démarche, mais au final, c'était un excellent moment.

Brujeria: c'est plaisant à voir ces chicanos, enfin trois seulement, car même s'ils sont un peu masqués, on a rapidement reconnu Shane Embury, Nick Barker et le bassiste de Carcass. C'est quand même assez marrant de voir ces deux mecs gavés de burritos chanter en espagnol, sortir leurs machetes sur scène et de voir une chanteuse/pom-pom girls débarqués de temps à autres. Et puis, ce petit final avec leur reprise de la Macarera, ça valait son pesant de tacos.

God Seed: changement d'ambiance avec le Charlton Heston froid et bien pêchu des norvégiens. Une annonce avait été faite indiquant que c'était le dernier concert du groupe. L'ambiance était un peu particulière, car seul Gaahl avait son corpse paint, d'ailleurs, l'on a l'impression qu'il n'est pas au même concert que les autres musiciens. Mais il est par contre très impressionnant, il dégage vraiment quelque chose.

Dimanche 16 août: l'apéro ayant duré un peu plus longtemps, car pour des soucis de logistique, il fallait repartir avec moins de vivres, j'ai manqué les deux premières salves de groupes. Dommage pour ce qui est d'Hexecutor, moins pour Gutalax.

Alcest: oui, j'assume, je suis allé les voir. Cela passait bien sur scène, même si c'était un peu complètement à l'opposé des groupes qui venaient de jouer. Neige, lui au moins, mais vous comprendrez plus tard, a tout de même adapté son set à son auditoire, à savoir en jouant les titres avec du chant black, donc quasiment pas de titres du dernier album. Un peu de finesse dans ce monde de brutes et de viande saoule, ça faisait du bien.

Dopethrone: je ne sais pas combien de fois le mot tabernake a été prononcé par le chanteur. Une découverte aussi, même si je suis un peu plus mitigé, la fatigue n'aidant pas. En tout cas, c'est assez efficace, et le chanteur de Fange est venu faire une apparition sur un titre. A revoir dans une salle pour se convaincre.

Crown: après une heure et demie de pause par manque d'intérêts pour les groupes, je tombe sur le trio, en plein après midi, ce qui fait que pour l'ambiance, il manquait quelque chose. Ça avait l'air pas mal, mais je ne suis pas rentré dedans. A revoir aussi.

Sepultura: ça tient la route, notamment Derek, le soucis, c'est que l'on attend qu'ils jouent les classiques de la période de Max, ce qu'ils ont fait, mais bon, de l'eau est passé sous les ponts, et ce groupe m'indiffère finalement.

Agalloch: l'un des gros sets du festival. J'étais bien content de voir enfin ce groupe et ce fut trop court. Leur Charlton Heston sylvestre et assez ouvert au niveau des influences passe très bien sur scène. Et c'est toujours un régal de se laisser envoûter par ces mélopées.

Orange Goblin: j'ai un peu lâché l'affaire depuis Coup de Grâce, autant dire que ça remonte, mais c'est une vraie machine de guerre sur scène, et ils ont joué Blue Snow, donc j'étais aux anges. Le chanteur a même demandé à ce que la foule fasse un wall of death, c'était assez marrant de voir ça pour un groupe de stoner.

Opeth: ou bien était-ce un groupe de reprises de Santana qui faisait du death? Le soucis, c'est que Akerfeldt a joué des titres des deux derniers albums durant la première moitié du set, ce qui était assez rébarbatif pour être poli, assurant le minimum syndicale. Au moins on a eu Ghost Reveries et Deliverance pour finir, ce qui n'était pas trop mal.

Gaahl dégage carrément quelque chose, en vrai, ouais.
Bien content qu' Admiral Sir Cloudelsey Shovell convertisse à sa cause !

gulo gulo a écrit:Bien content qu' Admiral Sir Cloudelsey Shovell convertisse à sa cause !

Je suis allé directement au stand de merchandising acheter les deux albums. C'est largement meilleur qu'un groupe du même label bien plus médiatisé.

Hin hin hin.
Je vais me répéter, mais ça fait plaisir, la vérité !

*et je connais pas Bömbers, mais y a du early Motörhead dans ASCS aussi, je trouve !

gulo gulo a écrit:*et je connais pas Bömbers, mais y a du early Motörhead dans ASCS aussi, je trouve !

Oui, c'est clair. Après Bömbers, ce ne sont uniquement des reprises de Motörhead, des débuts jusqu'à Orgasmatron. Donc, le pied quoi.

"coupe de cheveux afro"

Le mieux, c'est qu'on sait jamais lesquels se déclenchent dès que la combinaison de lettres maudite apparaît, et lesquels sont feintés par un simple caractère en plus...