The Electric Kool Aid Acid List

Ca faisait longtemps que je voulais le lire celui la. Excellent.

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Qu'il cherche ses mots, j'aurais pas mieux dis !
ou plutôt, "qu'il cherche ses mots-venu-du-Camp"

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poule de luxe tu m'as donné enfin envie

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[quote="Darkmore"]

Darkmore a écrit:
MURAKAMI ; Les bébés de la consigne automatique
EDOGAWA ; La Proie et l'ombre + L'Ile panorama+ La bête aveugle

poule de luxe t'es mon cousin caché ou quoi ?
Le Murakami est assez terrible (j'avais adoré bleu du ciel), mais il se perd un peu au milieu, c'est très bizarre.
Edogawa, excellent, la chambre rouge est un recueil génial (dans lequel on retrouve le fameux "la chenille"). La bête aveugle met une raclée, bien entendu, mais l'ile panorama j'ai trouvé ça complètement nul. Pas encore lu la Proie et l'Ombre (un autre recueil je crois), tu m'en diras des nouvelles

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Bonnard

Darkmore a écrit:
Fini le Murakami, la fin est hallucinante (un mélange de L'antre de la folie de Carpenter et Kairo de Kurosawa) le style aussi (j'y reviendrais).

Darky, enflure de spoiler, j'ai ce bouquin en attente dans ma bibli

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Je viens de finir "Le monde enfin" d'Andrevon.
A savoir que je l'ai acheté sur les élucubrations de G.Klein sur le cafard cosmique qui disait au sujet de La Route de McCarthy que Le Monde Enfin lui mettait la misère sans se fouler à tout les niveaux.
Et bien non, on en est loin.

Sur 600 pages, y'en a 200 qui sont intéressantes, à tout casser. Faut dire que c'est plus un recueil de nouvelles (un fix up) qu'autre chose.
Le début, la mise en situation de la fin du monde, est monumentale: le début de la pandémie, les différents personnages (attachants), la plausibilité des évènements.

Et puis rapidement ça se gâte. On commence à parler aux animaux, on leur fait des câlins, le tout écrit avec une très grand naïveté, ce qui donne des situations carrément rose bonbon guimauve écolo: on dort avec une panthère noire, on tape la discut' avec un lion, on va apaiser un zèbre pour lui dire qu'il doit se faire dévorer par le lion, parce qu'il est vieux et que c'est comme ça la vie, alors le zèbre se détend et se laisse manger par le lion (je n'invente rien). Ca continue sur des pages et des pages, Andrevon nous sort son dictionnaire entomologique et c'est franchement casse-couilles. Ecolo, certes, mais de là à supposer que sans les hommes les animaux sont gentils, il y a un pas que les Bisounours ne feront pas.

Les scènes dans l'espace sont vraiment excellentes en revanche, l'attaque atomique, le réveil de l'hibernation (et là, G.Klein craque un peu en disant que le livre d'Andrevon est plus sérieux que McCarthy: sérieux, la réalité virtuelle, là ?), et le retour sur terre. Même si ça vire assez vite au romantisme un peu maladroit.

Et c'est là le plus gros problème d'Andrevon: cet espèce d'insistance systématique sur une érotisation roublarde (aux limites du mauvais gouts quand même) autour des couples et surtout des femmes. Toutes les 3 pages on bouffe de la toison dorée, du pubis bombé, de la vulve musquée, et vas-y pour les fantasmes un peu nigauds (réalité virtuelle = 5 filles pour toi, mec ! ; la dernière femme et le dernier homme, oouuh ; le beau-père et sa fille adoptive, mmhhmm), les description maladroite des coït comme au bon vieux temps des téléfilms du dimanche soir, et les filles, inutile de le préciser, sont toutes largement bandantes. C'est vraiment dommage car ça donne au livre un côté série B très désagréable.

Ca se lit assez bien, pourtant, mais le plaisir des 150 premières pages qui se dévorent littéralement laissent place à une lecture passive qui n'hésite pas à tailler dans la diagonale pour aller plus vite. Dommage...

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boom headshot

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J'me jette un peu a l'aveuglette dans l'oeuvre de Hawthorne, ca me plait bien pour le moment.

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Je me lance dans Moby Dick

Bonne chance.

Il parait, sans doute pour ça que j'ai tellement reculé

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Darkmore a écrit:
Wunderbar.

Hu ?

Je VEUX ce bouquin