[basculée] MONARCH - Die tonight
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MNML
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Avis des doomstonautes
[basculée] MONARCH - Die tonight
MONARCH - Die tonight
Line-up: Emilie Bresson (chant), Shiran Kaidin (guitare), Michell Bidegain (basse), Guillaume Lestage (batterie)
Label:Throne Records, 2007, LP
Issu des lignées les plus sombres, du sabbat noir des temps anciens jusqu'aux figures plus proches que sont les Burning Witch, Noothgrush ou Corrupted Monarch s'est constitué au fil des sorties une solide réputation, ne cessant d'extraire le plus noir charbon de ce filon du metal extrême, délivrant une matière sonore à l'état brut en empruntant ce qu'il faut du sludge au drone-doom.
La dernière pépite des bayonnais s'inscrit plus que jamais dans la continuité, le noir de son vinyle lui sied naturellement bien mais c'est avec une contradiction devenu caractéristique qu'il arbore plutôt une pochette d'un blanc immaculé, laissant transparaitre des dessins étoilés ou des traits charcutés au feutre noir. Bref ce nouvel album de Monarch cache une nouvelle fois sa substance sous un packaging un brin décalé, bien sûr musicalement aucune concession n'a été faite, bien au contraire, les deux titres, dans le plus pur style du groupe, que sont Winter Bride et Swan Song portent en leurs sein de quoi terroriser les foules, une fois encore.
Winter Bride et son grincement caractéristique "chtouiihiiiiiii", annonciateur des pires évènements sonores post-musicaux, le morceau nous parle des ressentiments d'une épouse meurtrie, un tube de vingts minutes d'une froideur hivernale, qui pue la mort et le dégout, dépressif sans chialer, sans mélodies tristes et faciles mais avec l'habileté des drones bien placés et ô combien désespérés. Monarch sait en dire long avec peu de choses, minimums mais surpuissants ces bourdons sont servis par un son tout simplement monstrueux, d'un noir intense, cru, brutal et ahurissant de profondeur.
C'est un somptueux torrent de distortion boueuse qui s'amplifie à chaque note et qui ravira tout mélomane qui se respecte. A ce sujet le fameux adage "maximum volume yields maximum results" s'applique pleinement, au risque que ça en devienne douloureux. Et Dieu sait que Monarch sait la faire partager, la douleur, d'avantage qu'un son trop élevé les hurlements d'Emilie font l'affaire, toujours des plus hystériques et possédés qui soient, sans oublier le jeu brutal du batteur.
Le premier morceau terminé c'est avec masochisme qu'on retend les oreilles pour Swan Song, bon,
Winter Bride est passé avant et au bout du compte Swan Song lui restera éternellement inférieur, parce que moins marquant, ce qui est principalement du à une première moitié longue à se mettre en place, même si on y trouve quelques passages glauques et cinématographiques on préfèrera la bestialité et le groove du final, où drones lancinants et matraquage de fûts font leur fracassant retour.
Qu'on ne s'y trompe pas, ceci est une œuvre de destruction unique, formée de deux blocs bâtis à partir des matériaux sonores les plus nobles, tout ça pour un résultat d'une intensité rare, une musique de genre : sombre, violente et cinématographique; au final Monarch fait plus que jamais du Monarch et l'évolution musicale limitée est loin de rendre ce troisième album caduc, car si la recette est désormais éprouvée elle est peut être plus fascinante que jamais.
Die Tonight en trois mots: hystérique, fascinant, classe
Line-up: Emilie Bresson (chant), Shiran Kaidin (guitare), Michell Bidegain (basse), Guillaume Lestage (batterie)
Label:Throne Records, 2007, LP
Issu des lignées les plus sombres, du sabbat noir des temps anciens jusqu'aux figures plus proches que sont les Burning Witch, Noothgrush ou Corrupted Monarch s'est constitué au fil des sorties une solide réputation, ne cessant d'extraire le plus noir charbon de ce filon du metal extrême, délivrant une matière sonore à l'état brut en empruntant ce qu'il faut du sludge au drone-doom.
La dernière pépite des bayonnais s'inscrit plus que jamais dans la continuité, le noir de son vinyle lui sied naturellement bien mais c'est avec une contradiction devenu caractéristique qu'il arbore plutôt une pochette d'un blanc immaculé, laissant transparaitre des dessins étoilés ou des traits charcutés au feutre noir. Bref ce nouvel album de Monarch cache une nouvelle fois sa substance sous un packaging un brin décalé, bien sûr musicalement aucune concession n'a été faite, bien au contraire, les deux titres, dans le plus pur style du groupe, que sont Winter Bride et Swan Song portent en leurs sein de quoi terroriser les foules, une fois encore.
Winter Bride et son grincement caractéristique "chtouiihiiiiiii", annonciateur des pires évènements sonores post-musicaux, le morceau nous parle des ressentiments d'une épouse meurtrie, un tube de vingts minutes d'une froideur hivernale, qui pue la mort et le dégout, dépressif sans chialer, sans mélodies tristes et faciles mais avec l'habileté des drones bien placés et ô combien désespérés. Monarch sait en dire long avec peu de choses, minimums mais surpuissants ces bourdons sont servis par un son tout simplement monstrueux, d'un noir intense, cru, brutal et ahurissant de profondeur.
C'est un somptueux torrent de distortion boueuse qui s'amplifie à chaque note et qui ravira tout mélomane qui se respecte. A ce sujet le fameux adage "maximum volume yields maximum results" s'applique pleinement, au risque que ça en devienne douloureux. Et Dieu sait que Monarch sait la faire partager, la douleur, d'avantage qu'un son trop élevé les hurlements d'Emilie font l'affaire, toujours des plus hystériques et possédés qui soient, sans oublier le jeu brutal du batteur.
Le premier morceau terminé c'est avec masochisme qu'on retend les oreilles pour Swan Song, bon,
Winter Bride est passé avant et au bout du compte Swan Song lui restera éternellement inférieur, parce que moins marquant, ce qui est principalement du à une première moitié longue à se mettre en place, même si on y trouve quelques passages glauques et cinématographiques on préfèrera la bestialité et le groove du final, où drones lancinants et matraquage de fûts font leur fracassant retour.
Qu'on ne s'y trompe pas, ceci est une œuvre de destruction unique, formée de deux blocs bâtis à partir des matériaux sonores les plus nobles, tout ça pour un résultat d'une intensité rare, une musique de genre : sombre, violente et cinématographique; au final Monarch fait plus que jamais du Monarch et l'évolution musicale limitée est loin de rendre ce troisième album caduc, car si la recette est désormais éprouvée elle est peut être plus fascinante que jamais.
Die Tonight en trois mots: hystérique, fascinant, classe
MNML- Système cosmique
- Nombre de messages : 1344
Date d'inscription : 05/12/2007
Re: [basculée] MONARCH - Die tonight
Mouais, j'lai mise un peu sans conviction, histoire de, fin bon, osef?
MNML- Système cosmique
- Nombre de messages : 1344
Date d'inscription : 05/12/2007
Re: [basculée] MONARCH - Die tonight
Vraiment pas convaincu par les derniers trucs de Monarch. Celui est un peu bof, et le split avec Grey Daturah c'est carrément de l'escroquerie...
Juan Solo- Électron
- Nombre de messages : 162
Localisation : cosmos
Date d'inscription : 07/12/2007
Re: [basculée] MONARCH - Die tonight
T'es fou il rockeuseu ce disk
Pour le morceau du split, Rapture, pour le coup ça m'a vaguement fait penser à une sorte d'hybride entre Asva et Aghast, des drones épais, des chants lointains et susurrements vaguement ensorceleurs. C'est surtout à prendre à la manière d'un morceau de dark-ambiant, de l'ambiance et moins de morceau.
J'allais te dire que c'est loin d'être inintéressant mais après l'avoir écouté à l'instant le tout manque fatalement de forme, bric à brac de drones qui accrochent pas trop.plutôt bofibof
Pour le morceau du split, Rapture, pour le coup ça m'a vaguement fait penser à une sorte d'hybride entre Asva et Aghast, des drones épais, des chants lointains et susurrements vaguement ensorceleurs. C'est surtout à prendre à la manière d'un morceau de dark-ambiant, de l'ambiance et moins de morceau.
J'allais te dire que c'est loin d'être inintéressant mais après l'avoir écouté à l'instant le tout manque fatalement de forme, bric à brac de drones qui accrochent pas trop.plutôt bofibof
MNML- Système cosmique
- Nombre de messages : 1344
Date d'inscription : 05/12/2007
Re: [basculée] MONARCH - Die tonight
MNML a écrit:Pour le morceau du split, Rapture, pour le coup ça m'a vaguement fait penser à une sorte d'hybride entre Asva et Aghast, des drones épais, des chants lointains et susurrements vaguement ensorceleurs. C'est surtout à prendre à la manière d'un morceau de dark-ambiant, de l'ambiance et moins de morceau.
si c'est le même genre de rapprochement qu'avec la daube de bloody panda, no thanks.
intheseblackdays- Master of Alchemy
- Nombre de messages : 2228
Date d'inscription : 05/12/2007
Re: [basculée] MONARCH - Die tonight
Non pas vraiment, d'ailleurs BP c'est pas d'la daube
MNML- Système cosmique
- Nombre de messages : 1344
Date d'inscription : 05/12/2007
Re: [basculée] MONARCH - Die tonight
quand tu les compares à Asva, d'ailleurs quand on compare n'importe quel groupe dronesque à Asva, il n'y pas photo, je t'assure.
intheseblackdays- Master of Alchemy
- Nombre de messages : 2228
Date d'inscription : 05/12/2007
Re: [basculée] MONARCH - Die tonight
fuzzbastard a écrit:quand tu les compares à Asva, d'ailleurs quand on compare n'importe quel groupe dronesque à Asva, il n'y pas photo, je t'assure.
Y'a des groupes qui ressemble à ASVA????????
Vous avez remarqué un truc:
EARTH
SUNN
ASVA
Les 3 plus grands groupes usant de drones dans notre sphère doomesque ont tous des noms de quatre lettres.
Conspiration!
MoiZ- Doomster intergalactique
- Nombre de messages : 1898
Localisation : Paris
Humeur : Stoned as often as possible
Date d'inscription : 07/12/2007
Re: [basculée] MONARCH - Die tonight
MoiZ a écrit:Y'a des groupes qui ressemble à ASVA????????
justement non, on aimerait bien nous faire croire.
intheseblackdays- Master of Alchemy
- Nombre de messages : 2228
Date d'inscription : 05/12/2007
MNML- Système cosmique
- Nombre de messages : 1344
Date d'inscription : 05/12/2007
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